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Effleure ma peau, joue avec mes sens et me fait frissonner. Mes larmes envahissent mes joues si pales. Et ma peau se couvre peu à peu d'un liquide rougeâtre et poussiéreux. Peu m'importe les gens autour et la vie. Douce vengeance, divine insolence, Cruelle Dernière chance . Ce métal froid, cet objet inconnu de mon corps s' imisse lentement dans mes veines. Plus rien n'en vaut la peine. Et ma souffrance, Infâme délivrance. Tremblante. Paroles mielleuses qu'elle me chuchote, elle qui m'attire et me tire mon dernier soupire. seule avec mon désespoir, dénuée de gloire, ce soir. Geste impardonnable et je pars ... Le long fleuve tranquille qu'est la vie m'a noyé, étouffée dans mon sang, et pourtant ... Alors adieu, tout ira mieux. Et mes pleures se mêlent à mon sang, gouttent et s'écoulent sur mon corps et se meurent, mon trésor. out comme mon âme, éteint ma flamme, coupure inguérissable, réaction méprisable, mon coeur instable, enfin m'achève et me crève, souille mon image mais qu'importe, tourne la page. Salis mon corps, déchire ma peau, lacère mes veines et m'entraine dans ce soulagement obscène et me saigne. A tout jamais je me retire, ne plus souffrir, me détruire et fuir. Ci git mon corps sans vie. †